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La différence entre le Qi Gong et le Yoga, le magnétisme, le Reiki…

Ce matin on m’a posé une question qui peut se résumer à « quelle est la différence entre le Qi Gong, le magnétisme, le Reiki… et le fait de mélanger les pratiques (chakra avec les Po…) ? »
C’est une question qui revient souvent mais je vais surtout expliquer pourquoi
il est vain d’y répondre (c’est la première fois que j’écris le mot « vain » 😋).

D’abord pour ce qui relève ou non du Qi Gong je te renvoie vers la vidéo de la série « Qi Gong Sans Tabou » que j’ai faite et qui explique la genèse du mot Qi Gong.
Il y a 19 ans exactement, je connaissais bien le Qi Gong et je commençais à bien comprendre les chakras, du moins les 7 habituels, les nadis et j’avais quelques notions sur ce qu’on appelle les corps « externes » (éthérique, mental…).

J’avais aussi étudié avec des personnes qui faisaient des corrélations entre les dan tian, les chakras, les points d’acupuncture, les méridiens, les nadis, les 7 Po, les 3 Hun… mais il y avait toujours des choses qui clochait… Et j’ai eu la chance de rencontrer des personnes qui connaissaient tous ces systèmes et d’autres pratiques que j’ai apprises plus tard. Ces personnes ne donnaient jamais de « corrélations » ou du moins très rarement et seulement en comité réduit.

La plupart du temps, ils répondaient tous la même chose :

  • « chaque système a sa propre grille de lecture !
  • Apprends chaque système séparément comme si tu apprenais une langue étrangère et tu auras tes réponses,
  • Apprends comme si tu allais dans le pays d’origine,
  • Assure-toi qu’il n’y ait pas de communauté francophone qui parle ta langue et qui va « déformer » l’information en donnant leur interprétation et donc « leur » compréhension : « traduire c’est trahir »,
  • Assure-toi d’aller dans les grandes villes comme dans les petits villages reculés,
  • Ne te fie pas à la réputation ou au nombre de personnes qui viennent voir ceux qui prétendent connaître ces systèmes,
  • Si tu es sincère, les bonnes personnes apparaîtront sur ton chemin, elles te reconnaîtront même si tu ne les connais pas ! »   

Allez ou non concrètement dans le pays d’origine peut être « symbolique ».
Je les ai écoutés ! J’ai appris séparément les systèmes et approfondi ceux que je pensais à l’époque comprendre.

Pour le Qi Gong, j’ai appris les Qi Gong durs, les Qi Gong thérapeutique et médicaux, le Qi Gong sexuel et surtout le Nei Dan: l’Alchimie Interne Taoïste qui permet de chapoter et d’avoir un peu plus de compréhension de tout ce qui a été cité et bien plus encore. J’ai compris pourquoi j’utilisais le Yi King à l’âge de 15 ans entre autres !


Puis je me suis réattaqué aux systèmes indiens, j’ai compris qu’il y avait beaucoup plus de chakra que ce qu’on croit. Que les corps externes qu’on nous présente dans les littératures indiennes, bouddhistes… ne sont pas forcément comme ce qu’on nous présente.

J’ai voulu après approfondir le magnétisme, j’ai étudié avec des magnétiseurs (les passes, le pendule…). J’ai appris l’Histoire de ce qu’on appelle le « magnétisme ». La France y joue un grand rôle. Quelles ont été les
influences des personnes qui les ont développées ? Que ce soit Mesmer, le
marquis de Puységur, les frère Durville… et mon préféré, le baron du Potet, le
rédacteur du « journal du magnétisme » au 19 ème siècle et qui avait exercé en
tant que magnétiseur à l’Hôpital Pitié Salpêtrière à Paris avant de se faire
dégagé. Ce même Hôpital où ma tentative d’intervenir a avorté à cause du fait
que je ne sois pas médecin et qu’une personne de l’administration ait fait du
zèle.


J’avais commencé à écrire un article sur les différences et les points communs entre le Qi Gong et le magnétisme. C’était présomptueux de ma part de penser présenter tout ça sous forme d’article ou de série d’articles.
J’en étais rapidement arrivé à plusieurs pages. Il fallait d’abord expliquer
séparément ce qu’était le Qi gong et ce qu’était le magnétisme et surtout ce
que n’était pas le magnétisme… Après seulement on pouvait tenter d’en expliquer
les corrélations.

J’en suis arrivé à la conclusion qu’il fallait que je le fasse sous forme de livre.
C’est un des deux livres que j’ai commencé à écrire et qui sont restés dans les cartons.

J’ai pu évoluer ainsi dans « les » chamanismes, les runes, les différentes Alchimies (Égyptienne, Indienne…).

J’ai aussi compris pourquoi, là encore, quand j’avais 15/16 ans, l’alerte du Zohar, un des ouvrage de référence de la Kabbale juive qui disait en gros :

« et mon petit gars, repose ce livre tout de suite, faut avoir au moins « 40 » ans avant de l’étudier si tu ne veux pas partir en sucette ».

Je n’ai pas attendu l’âge de 40 ans pour m’y mettre mais je n’ai jamais oublié cette mise en garde. Elle m’a permis d’éviter de prendre quelques claques en allant sur des chemins plus « rapide » mais plus « dangereux » sans y être équipé.

Bref, avant d’avoir la prétention de mélanger différents systèmes, il faut les connaître séparément ! Si on connaît tous les recoins de certaines pratiques qui sont multimillénaires pour certaines, on s’aperçoit qu’elles se suffisent à elle-même !!!

Si on les mélange, ça peut-être une synergie comme une tragédie (je suis content de ma phrase, je vais la reprendre en m’auto-citant 😁).

Qui parmis nous peut dire qu’il maîtrise complètement le système indien en ayant étudié les Véda et en pouvant intervenir « consciemment » sur des chakras ou des « corps » à des milliers de kilomètres d’un corps physique ? Pas moi…

Qui peut prétendre maîtriser le savoir de certaines traditions qui travaillent sur le karma et annales akashiques…? Pas moi …

Qui peut vraiment savoir ce qui se cache « réellement » à l’intérieur de certains Mantras ou Talismans… Pas moi, non plus… J’ai appris à faire des mantras et des talismans, à les alimenter avec différentes sources d’informations et d’énergies et c’est pourquoi perso je les utilise rarement ?

Toutes ces raisons font qu’il est très difficile d’aborder ces choses, surtout publiquement.

Si par exemple, je fais une vidéo où on me verrait faire un soin à deux mètres de la personne, chacun irait de sa réflexion: c’est des conneries, du charlatanisme, c’est pareil que le magnétisme, c’est pareil que le Reiki, on fait la même chose en bioénergie et patati et patata… bah non pas du tout ! Quand je ne gesticule pas et que je ne dit rien, là c’est que je passe aux choses un peu plus sérieuses ! Et là dans une vidéo, il n’y a en apparence rien à commenter et c’est juste chiant à voir. Enfin pour celles et ceux qui ne prennent pas le temps « d’observer » mais ce sont les mêmes personnes qui viennent vous prendre de haut sans qu’on leur demande quoi que ce soit, et qui vous disent « moi je » mets juste mes mains, je suis « canal », ou je fais des incantations ou des mantras ou j’utilise des Talismans…
Effectivement, il peut y avoir de très bons résultats mais quand on creuse un
peu, ils ne savent pas ce qu’ils ont fait, comment ils l’ont fait, jusqu’où ce qu’ils ont fait à pu agir et le pire c’est qu’ils s’en foutent « tant que » ça marche…


Avec le temps j’ai eu le privilège d’avoir des personnes qui utilisent tout ça en cabinet mais sans « l’arrogance et l’orgueil » de cellesvet ceux qui ramènent leur fraise pour un oui ou pour un non.

J’ai beaucoup appris en les ayant en cabinet. Certains avaient des « choses » que j’avais déjà trouvé chez les personnes qui venaient les consulter ou chez celles qui utilisaient les mêmes méthodes…

Là encore ce sont des sujets délicats qui peuvent ne pas être entendus pour diverses raisons : la peur, l’ego, l’influence de ces « choses », ou tout simplement parce que ça les arrange… mais il y en a plein d’autres.

J’ai eu un parcours scientifique universitaire dans une fac de médecine. Je n’ai pas fait médecine, mais j’ai pu apprendre ce qu’on appelait les sciences de la vie, la biochimie, la biophysique moléculaire et surtout la physique quantique… donc plein de choses qui font que je garde bien les pieds sur Terre mais à côté j’ai aussi appris encore plus de « trucs » qu’on qualifie d’ésotérique ou de gnostique !

Tout ça fait que mes références sont aussi bien le baron du Potet, que Sun Si Miao ou Paracelse que maître Wang à la Villette à Paris, un Chinois sans papier qui m’a appris beaucoup de choses. Il y a d’autres circonstances où mes références sont Obiwan Kenobi et JCVD 😜


Depuis, je ne pose plus de questions à celles et ceux qu’on appelle maîtres et ils répondent quand même aux questions que je me pose encore et sans que je leur pose. Ça peut paraître étrange mais ce n’est que récemment que j’ai compris pourquoi.

Pour conclure et revenir à la question de départ, essayons d’aborder les pratiques avec beaucoup d’humilité sans perdre de vue que des personnes consacrent entièrement leur vie (Moines, Yogis…) à une seule pratique… Et « nous », nous aurions la prétention de comprendre l’interaction entre des systèmes qui ont des milliers d’années ou de les compléter avec des systèmes qui ont quelques années d’existences sans avoir fait le tour de l’un
ou de l’autre.


Quand vous allez au restaurant, vous allez au japonais, à l’indien, à l’italien… Si on vous propose d’aller dans un restaurant qui mélange de la cuisine chinoise et de la cuisine italienne, vous allez y réfléchir à deux fois. Si vous y allez, ça peut être bon mais si vous interrogez les cuistots, ils risquent de ne même pas qu’en Chine, on a huit grandes cuisines régionales, avec chacune ses particularités liées à sa zone géographique. On aura des plats plus épicés dans une région ou à base de viandes, de poissons, de crustacés… Des plats bien loin de ce qu’on propose ici (riz cantonais, nems et canard laqué). C’est pareil pour la cuisine italienne.
Quand on descend du Nord au Sud on trouvera autant de variétés de plats que de paysages italiens.


Mais si dans ce resto qui mélange les genres, on a effectivement des cuistots passionnés qui connaissent réellement le métier, on demande à voir le patron, on s’apercevra généralement qu’il s’agit d’un cuisinier de cuisine française « passionné » qui a bourlingué à travers le monde. Qui a étudié la cuisine locale et a souhaité apporter son expérience et faire une proposition.

Ce genre de patron-cuisinier existe mais soit il est tout seul au fourneaux, soit il est avec d’autres personnes qu’il aurait formé lui-même.

Parce qu’il aurait eu beaucoup de mal a recruté un « expert » chinois ou un « spécialiste » italien ! Généralement, ce sont des « artistes » de leur gastronomie et qui propose des plats de leur région mais pas de leur pays ! Ils peuvent sortir leur propre plats mais toujours avec les « codes » de leur région.

Maintenant, quitte à choisir, je préfère apprendre auprès d’expert spécialisé dans la cuisine de leur région et d’aller de région en région, jusqu’à en assimiler l’essence générale qui relie ces régions aux pays d’origine. Pour la Chine, c’est 17 fois la France avant d’allez traverser le tunnel du Mont-Blanc et de descendre jusqu’en Sicile.

Parfois, nous n’avons pas besoin de changer de pays, du moins dans un premier temps ! On peut trouver des personnes qui peuvent vous initier aux saveurs et aux senteurs de leur pays ! Du moins s’ils sentent en vous un « passionné » qui respectera le temps et l’implication qu’ils mettront sur vous.

Malheureusement, de nos jours, on oublie ce qu’est la transmission. On veut tout, tout de suite et maintenant, il suffit de payer et on a ! Et on veut tout ça aux bas de sa porte ! Certains l’ont bien compris et ils ouvrent des restos japonais avec des chinois en cuisine, des restos chinois
avec des pakistanais en cuisine… et quand on voit le patron on peut comprendre
pourquoi !

Le soucis en France et maintenant même dans les pays d’origine, c’est « l’offre de proposition », on nous est des plats «fades » et on trouve que c’est comme ça les plats d’origines mais notre palais sait que c’est « fades » donc on cherche à l’assaisonner en lui ajoutant des ingrédients venus d’ailleurs ou adaptés à notre palais qui aime bien le sucre. C’est comme ça dans d’autres domaines, le Coca n’a pas le même goût d’un pays à l’autre, certains parfums de parfumerie s’adaptent aux pays aussi, ils ont le même nom, le même emballage mais pas la même odeur !

L’enseignement ou plutôt la transmission m’a juste appris que les gens sont plus aptes à accepter qu’on travestisse la réalité des pratiques en y ajoutant un peu de sucre, un peu de sel et quelques Spotlights pour pimenter leur vie ou leur besoin de « sensations » que se donner les moyens d’en comprendre l’essence !

On leur fait croire qu’il peuvent assimiler des savoirs et des connaissances sans avoir préparer leur esprit, « leurs corps » et leur Cœur à les accueillir !

On pourrait penser que c’est la société moderne qui veut ça…mais non, ça a toujours été comme ça, ce sont juste les outils et la forme qui changent !

Il y aura toujours des vendeurs de rêves parce qu’il y aura toujours des personnes qui voudront les réaliser sans s’en donner les moyens, en prenant des raccourcis !

Toute arrivée est le commencement d’un départ. Pour aller plus vite, éviter le raccourci, faire un détour (Robert Sabatier) !

Bon Qi !

Fatah 🐉

Pour la référence sur la crétion du terme Qi Gong voici la vidéo :

 


Cet article a 2 commentaires

  1. LE BOURVELLEC

    Belles analyse et synthèse
    Belle semaine à vous

  2. BENHAM Mali

    Bravo pour votre article, très clair à l’humour décapant! C’est ce qui s’appelle remettre les pendules à l’heure. Depuis des décennies, les vendeurs de « mieux-être » fleurissent sur Internet et ailleurs…le monde de l’illusion et du prêt à penser remplissent leurs tiroirs-caisses.
    Des praticiens énergéticiens vantent les mérites et les bienfaits du REIKI soi-disant pratique millénaire (créé en 1922 si je ne me trompe pas). Aux États-Unis et même en France, ils ont su se faire une place dans le milieu médical. Les praticiens de Reiki sot autorisés dans certains hôpitaux. Alors que les magnétisseurs-guérisseurs (guérisseurs tout seul ça fait très Moyen-Age!) sont relégués au rang de charlatans. Y a un truc?
    Merci pour votre contribution éclairante!

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