Nous arrivons sur Terre avec une inspiration et nous mourrons avec une expiration « le dernier souffle ». En Qi Gong la respiration occupe une place primordial et permet de contrôler son Qi et de gérer son stress en retrouvant le calme. En médecine chinoise, les anciens praticiens observaient la respiration différemment de ce qui se fait aujourd’hui.
Cet article va nous faire remonter à cette ancienne forme de diagnostic.
Par exemple un souffle court et haché peut révéler une faiblesse des poumons ou une stagnation du Qi. Alors qu’une respiration lente et profonde est souvent le signe d’un bon équilibre énergétique.
Cette observation des souffles va bien au-delà d’une simple analyse physiologique, elle s’inscrit dans une compréhension holistique de la santé.
Le diagnostic respiratoire
L’art du diagnostic basé sur la respiration repose sur plusieurs piliers fondamentaux :
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Le rythme et la profondeur
Une respiration irrégulière peut révéler des déséquilibres émotionnels ou énergétiques. Par exemple un souffle saccadé peut indiquer une stagnation du Qi dans le Foie, souvent associée à des émotions comme la colère ou la frustration. -
La qualité sonore
Les sons émis lors de la respiration — comme des sifflements, des râles, ou un silence anormal — fournissent des indices précieux sur l’état des poumons et des méridiens énergétiques correspondants. -
Les sensations perçues par le praticien
Les praticiens expérimentés affirment souvent qu’ils peuvent ressentir les fluctuations du Qi émanant de la respiration d’un patient, sous forme de brises subtiles et de chaleur diffuse.
Ces éléments complètent l’analyse clinique et enrichissent la compréhension de l’état énergétique glénéral du patient.
À l’ère de la médecine moderne, le diagnostic respiratoire basée sur une écoute profonde et attentive, offre une richesse que la technologie ne peut pas toujours remplacer.
En combinant cette pratique intuitive aux connaissances contemporaines sur la physiologie respiratoire, les praticiens peuvent approfondir leur compréhension des problématiques de santé.
Réhabiliter la respiration comme outil de diagnostic, c’est aussi réapprendre à observer et à écouter. Aujourd’hui, il devient essentiel de redonner sa place à l’observation subtile, l’écoute active.
Et par conséquent, à retrouver une relation patient-praticien empreinte de sagesse et d’humanité.
Cette pratique rappelle que la médecine n’est pas seulement une science mais aussi un art. En mêlant traditions anciennes et savoirs modernes, nous enrichissons notre vision de la santé et de la vie.
A bientôt !
Bon Qi !
Fatah 🐉