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Cannabis et médecine chinoise

Cannabis et médecine chinoise

« Les personnes ayant consommé régulièrement du cannabis à l’adolescence ont trois fois plus de risques de développer un trouble psychotique de type schizophrénique avant l’âge de 30 ans »

 

« La Haye interdit la consommation de cannabis dans son centre-ville, une première aux Pays-Bas »

 

« Aux États-Unis, la consommation de marijuana est devenue une des préoccupations majeures des institutions de santé publique. »

 

« Du vin au cannabis chez les Gaulois ? »

L’actualité internationale sur le cannabis est très riche en ce moment, c’est l’occasion pour nous d’en apprendre un peu plus sur cette plante aux multiples usages.

En France, depuis 1970, la consommation d’un joint peut être passible d’un an de prison et de 3750 euros d’amende. La très grande majorité des consommateurs poursuivis pénalement s’en tire avec un rappel à la loi. Pour marquer le coup, la ministre de la Justice a annoncé la mise en place d’une amende de 300 euros pour punir les consommateurs de drogues en général. La vraie cible étant les consommateurs de cannabis.

Imaginez la peine encourue par un gars qui se ferait attraper avec 800 grammes de cannabis dans les poches!

789 grammes, c’est la quantité de cannabis retrouvée dans une tombe à Yanghai en Chine. Le cannabis a été trouvé séché et légèrement pilonné dans un bol en bois près de la tête d’un homme « caucasien » aux yeux bleus d’environ 45 ans.

On pourrait penser qu’il s’agit d’un hollandais, l’autre pays du « cannabis », qui viendrait vendre sa marchandise en Chine mais il n’en ait rien. Les objets trouvés dans la tombe (sac de maquillage, matériel de tir à l’arc, pots, brides et une harpe) laissent penser selon les chercheurs, qu’il s’agit d’un chamane, du peuple Gushi, qui parlait une langue appelée Tocharian proche du Celtic.

 

A la base les chercheurs pensaient qu’il s’agissait de coriandre mais une analyse plus poussée a montré la présence de  Δ-9-tétrahydrocannabinol plus connu sous le nom moins barbare de THC.

Cette molécule est un cannabinoïde qui possède des propriétés psychoactives. En gros, le THC se fixe sur des récepteurs spécifiques appelés CB1 et CB2.

La plus forte concentration des récepteurs CB1 se situe dans le cerveau. Ils sont impliqués dans:

  • la mémoire
  • la coordination motrice
  • le traitement des informations liées à la douleur
  • les structures qui participent au contrôle des émotions
  • les structures qui composent le circuit de la récompense

Les récepteurs CB2 sont présents dans l’ensemble du système immunitaire.

Le THC en se fixant sur ces récepteurs modifie certains processus biochimiques et physiologiques, ce qui permet d’expliquer son utilisation. Le Cannabidiol, l’autre grand principe actif du cannabis, a plus tendance à se fixer sur le CB2.

Jusque là, la théorie la plus admise en Chine, était que cette plante, le chanvre, était cultivée pour fabriquer des vêtements, des cordes et d’autres objets et contenait très peu de THC.

Mais le taux de THC retrouvé dans la tombe était très élevé. Elle possédait de puissantes propriétés psychoactives. Le gars était chamane donc on peut supposer qu’il l’utilisait à des fins « spéciales ».

 

C’était il y a 2700 ans, on serait donc en présence de la plus ancienne trace de « marijuana » au monde !!! Pas si sûr, on vient tout juste d’apprendre, qu’en France en 2015, à Cébazat dans le Puy-de-Dôme, des fouilles ont mis à jour deux récipients dans la sépulture d’un ou d’une Gauloise d’une trentaine d’années du IIe siècle avant notre ère. Un des deux récipients contenait du chanvre. C’est la première fois en Europe que l’on identifie du Cannabis sativa dans une tombe. Il aurait pu être ajouté au vin pour l’aromatiser et lui donner un effet psychotrope, mais on en est pas sûr.

Pour l’instant, le chamane aux yeux bleus garde l’ancienneté mais rien nous dit qu’il n’est pas dans la même équipe que le gaulois,

 

Le cannabis en Chine à travers l’histoire

A une époque, certains chinois appelaient leur pays la terre du mûrier et du chanvre.

C’est dire à quel point le chanvre avait une place importante en Chine.

Nous devons bien distinguer le chanvre du cannabis, et qui mieux que notre Jamy national pour nous expliquer tout ceci en une minute:

Il semblerait que ce soit l’Empereur Shennong qui aurait enseigné la culture du chanvre au 28ème siècle avant JC.

Shennong est considéré comme le père de l’agriculture, il est surnommé le « Grand Devin », le « Divin Moissonneur » ou encore « l’Empereur des graines ».

Il serait aussi l’auteur du Shennong bencao jing (神農本草經), le Classique de la matière médicale du Laboureur Céleste. Ça fait de ce personnage légendaire un spécialiste du chanvre industriel et récréatif !

On trouve aussi de nombreuses références au chanvre dans la littérature chinoise:

  • Le Shi Jing 诗经, le Canon des poèmes, un des cinq Jing (Livres canoniques), fait référence à la culture et à l’utilisation du chanvre. Cet ouvrage contient 305 poèmes qui auraient été compilé par Confucius, mais il semblerait que ces poèmes lui soient antérieur. Ce sont les premières références au chanvre, c’était il y a plus de 2300 ans.
  • Le Li Ji 禮記, le Livre des rites (221-207 av. JC), un autre des cinq livres canoniques, explique que le chanvre est utilisé comme tissu pour les paysans pour les vêtements, les langes et les linceuls funéraires.
  • Dans les recueils de médecine chinoise (bencao), comme:
    • le Shen Nong Ben Cao Jing Ji Zhu au VIe siècle, l’auteur Tao Hongjing note que le cannabis était utilisé pour fabriquer des vêtements et des chaussures.
    • le Ben Cao Gang Mu au XVIe siècle, Li Shizhen fait référence au pressage des graines pour fabrique de l’huile de chanvre et à l’utilisation de la fibre pour le tissu et les chandeliers.
    • dans les textes, le chanvre/cannabis était souvent classé dans la catégorie des céréales, il devait donc jouer un rôle important dans la nourriture. La graine est de nos jours est encore consommée en Chine, elle aurait la réputation d’apporter la « longévité ».

 

Le cannabis et la médecine chinoise

Une équipe de chercheur s’est penchée sur le sujet du cannabis dans la médecine chinoise. Ils ont décortiqué cinq « classiques » de la médecine chinoise:

  • 經 本草 經  Shen Nong Ben Cao Jing
  • 經 集注  Ben Cao Jing Ji Zhu  (Tao Hongjing, début du VIe siècle)
  • 本草 修 本草  Xin Xiu Ben Cao  (commandé par le gouvernement de la dynastie Tang, 659)
  • 本草 類 本草  Zheng Lei Ben Cao ) (Tang Shenwei, 1108)
  • 本草綱目  Ben Cao Gang Mu  (Li Shizhen, 1593)

En plus de ces textes, ils ont passé en revue 84 autres textes bencao allant du XIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle. Les sources comprenaient:

  • 6 textes bencao de la dynastie des Song (960-1279)
  • 4 textes de la dynastie des Yuan (1271-1368)
  • 32 textes de la dynastie Ming (1368-1644)
  • 47 textes de la dynastie Qing (1644-1911)

Ils se basent aussi sur d’autres textes comme le Traité des cinq viscères ( Wu Zang Lun ) ou des documents relatifs à des régions géographiques spécifiques et des produits médicinaux importés, comme:

  •  Hai Yao Ben Cao (Xe siècle)
  • Lu Chan Yan Ben Cao (XIIIe siècle)
  • Dian Nan Ben Cao (XVe siècle)
  • Zhi Wu Ming Shi Tu Kao (XIVe siècle)

Ils ont aussi pris des sources plus récentes datant de 1977 à nos jours:

  • Zhong Yao Da Ci Dian
  • 中華 藥海 Ong Zhong Hua Yao Hai
  • 彙編 中草藥 彙編 Quan Guo Zhong Cao Yao Hui Bian
  • 中華 本草 Zhong Hua Ben Cao
  • 中 華大典 Zhong Hua Da Dian

Et pour finir, ils ont même été voir du côté des traditions médicales des minorités ethniques en Chine (ouïgoure, yao, miao et tibétaine). Ainsi que des publications dans les revues scientifiques anglaises et chinoises telles que CNKI, Wanfang, Google Scholar et Scopus.

En gros, ils ont bien potassé le sujet  🙂

Cette étude, que vous trouverez – ici,  m’a bien pris le choux. En dehors du fait, qu’elle m’a fait remonter le temps deux décennies en arrières, j’avais dû rechercher ces deux molécules dans des produits pour le compte de la Police Nationale:

 

Cette étude a surtout montré qu’un certain nombre de sources chinoises modernes comme historique n’étaient pas claires sur les différentes parties de la plante utilisée.

C’est un point crucial puisque les cannabinoïdes sont principalement concentrés dans les fleurs et les feuilles femelles plutôt que dans les graines et les racines. Les parties de la plantes, mafen (麻 蕡), mahua (麻花) et mabo (麻 勃) ainsi que les termes liés au fruit ou à la graine comme mazi (麻子), maziren (麻子 仁) et mashi (麻 實), ont des actions différentes, ce qui peut compliquer l’interprétation médicale.

Si on prend mafen (麻 蕡), qui est le terme le plus utilisé dans les anciens textes bencao pour désigner le cannabis, on a plusieurs interprétations:

  • dans le Shen Nong Ben Cao Jing 經 本草 經 au deuxième siècle, mafen est considéré comme le synonyme du terme mabo (麻 勃, littéralement « pic de cannabis »). Dans un commentaire de ce texte, connu sous le nom de Ming Yi Bie Lu (textes supplémentaires de médecins célèbres ), on apprend que mafen était la « pointe montante sur la fleur de cannabis » et il devrait être récolté le septième jour du septième mois (basé sur le calendrier lunaire). Et qu’il est « toxique ».
  • Quatre siècles plus tard, Tao Hongjing, un médecin et alchimiste taoïste, a mis un peu le foutoir pendant longtemps. Il a décrit mafen comme étant du cannabis sans fruits, alors que les définitions du dictionnaire Er Ya décrivait le mafen comme le fruit du cannabis.

S’en est suivi des siècles de désaccord sur ce qu’on définissait comme étant mafen (麻 蕡), mahua (cannabis ou « fleur de cannabis »), et mabo (Cannabis ou « pic de cannabis »). On les considérait comme synonymes ou distinct, on les employait pour désigner aussi bien la fleur que le fruit, bref un gros bordel.

Les akènes bruns et brillants avec des coquilles sont des fruits qui contiennent des graines. La confusion entre le «fruit» et la «graine» du cannabis se retrouve dans les sources anciennes et modernes.

C’est alors, qu’au XVIeme siècle, le célèbre médecin et herboriste, Li Shizhen a voulu mettre tout le monde d’accord. Il a diviser mabo et mafen en monographie distincte dans le Bencao gangmu 本草綱目(Compendium de Materia Medica), mais son analyse a introduit une confusion supplémentaire qui s’est poursuivie dans les compilations modernes de matière médicale et reste non résolue à ce jour.

Alors que sait-on de cette plante?

大麻 (藥用) Dàmá : (拉丁语:cannabis,西班牙语:marihuana英语:cannabis, marijuana)

C’est une plante dioïque c’est à dire qu’elle peut avoir des fleurs mâles (à étamines) et des fleurs femelles (à pistils), elle peut même être hermaphrodite.

Cette particularité était bien connue des anciens qui décrivait cette plante comme étant soit Yin soit Yang.

En fonction de la partie de la plante, nous avons:

La fleur 麻勃(大麻的花):

  • âcre ou piquant 辛
  • tiède 溫
  • non toxique 無毒

La fleur est utilisée pour:

  • les problèmes de perte de mémoire.
  • les brulures
  • les  plaies
  • l’engourdissement

Le fruit 大麻的果實 (dàmá de guǒshí), il s’agit de l’akène:

  • âcre ou piquant 辛
  • neutre 平
  • toxique 有毒

Le fruit est utilisé pour:

  • la constipation
  • l’énurésie
  • les menstruations irrégulières
  • les hémmoragies

La feuille 大麻葉:

  • âcre ou piquant 辛
  • toxique 有毒

Les feuilles sont utilisées pour lutter contre le paludisme.

Les tiges 的莖 traitent les problèmes de sang, d’urine et les ecchymoses.

Les racines 大麻根 les ecchymoses.

C’était une petite présentation « officielle » mais ce n’est pas aussi clair dans les textes bencao. Notre fameuse étude montre que la quasi-totalité des textes font références aux akènes (fruits) et graines et presque pas aux fleurs et aux feuilles.

L’étude cite la Grande Encyclopédie des formules médicinales chinoises ( Zhong Yi Fang Ji Da Ci Dian ), qui contient 96 592 formules historiques et comporte 69 formules qui utilisent les akènes du cannabis comme ingrédient principal mais aucune formule utilisant les fleurs de cannabis.

Une des formules de pharmacopée la plus connue et la lus anciennes utilisant le cannabis est Ma Zi Ren Wan 麻子 仁丸 (pilule de graine de cannabis).  Elle a été mentionné pour la première fois par le médecin Zhang Zhongjing vers le deuxième siècle après J.C. Les akènes sont l’ingrédient clé de cette formule prescrite pour la constipation.

Le cannabis et la douleur dans les textes anciens.

Avec nos connaissances actuelles sur le THC, on pourrait penser que pour lutter contre la douleur, les anciens utilisaient les fleurs et les feuilles mais nous venons de voir que les écrits mentionnent majoritairement les graines et les akènes. Alors qu’en est-il?

Une des premières référence au cannabis pour la douleur est trouvée dans les dossiers supplémentaires des médecins célèbres du sixième siècle avant notre ère. Elle note son utilisation pour les syndromes « bi » (obstruction douloureuse).

Hua Tuo 华佗 , célèbre médecin et chirurgien de la dynastie des Han, aurait utilisé une formule à base de cannabis avant ces opérations chirurgicales abdominales. Il s’agirait de la formule ma fei san (麻沸散) (ma 麻 »cannabis », fei 沸 « bouillir » et san 散 « poudre). La composition exacte de cette formule a été perdue.

Sun Simiao 孙思邈, médecin de la Dynastie Tang (581-683), a noté que les feuilles de cannabis pouvaient être broyées pour en extraire le jus, utilisé pour soigner les douleurs insupportables.

En 1070, le texte Tu Jing Ben Cao de la dynastie Song fait référence à une préparation de cannabis pour une douleur « intense ». Les graines de cannabis sont trempées dans l’eau, puis le sédiment est recueilli au fond de l’eau, puis sauté dans un récipient d’argent, et broyé en une fine poudre blanche; la préparation est ensuite bouilli avec de l’alcool et prescrite à jeun. On retrouve cette prescription dans de nombreux textes sous le nom de «vin de graine de cannabis» ( da ma ren jiu ).

On trouve tout de même des référence à la fleur de cannabis dans les anesthésiants:

  • dans le Bian Que Xin Shu , 1127-1270 , la fleur de cannabis  était utilisée en combinaison avec la fleur de datura comme anesthésique pour diminuer la sensation de douleur. Ce remède était connu sous le nom de « poudre de sommeil sagace » ( shui sheng san ). Il induit une somnolence voir un sommeil dans lequel la personne n’éprouve aucune douleur et n’est pas « blessée ».
  • dans le Compendium de Materia Medica au au XVIe  siècle, la fleur de cannabis est combinée avec la racine d’aconite sauvage pour les maladies liées au vent.
  •  Au XVIIe siècle, le Ben Jing Feng Yuan Ben Jing Feng Yuan mentionne la fleur de cannabis pour traiter « le vent caché dans le corps » et qu’elle est utilisée comme anesthésique pour enlever la douleur « d’une aiguille de pierre » plantée dans un abcès.

Anesthésie s’écrit 麻醉 Má Zuì en chinois, on retrouve donc 麻 Má cannabis 😊

 

Les effets psychotropes du cannabis dans les textes anciens.

Dans le Shennong bencao jing (神農本草經), il écrit à propos du cannabis:

« une consommation excessive fait que l’on voit des fantômes et qu’on court frénétiquement. La consommation prolongée libère la lumière de l’esprit et allège le corps. »

De nombreux auteurs contemporains attribuent ces effets au THC contenu dans les fleurs et les feuilles.

Li Shizhen, quant à lui, a repris cette expression dans le Ben Cao Gang Mu 本草綱目. Il y ajoute:

pour ceux qui cherchent à voir des fantômes, prendre des graines de cannabis ( sheng ma zi ) , acorus rhizome ( shi chang pu) et dysosma ( gui jiu) à parts égales et en faire une pilule. Prenez une pilule chaque matin face au soleil et après 100 jours on verra des fantômes.»

Au VIe siècle, Tao Hongjing mentionne dans le Ben Cao Jing Ji Zhu

« les adeptes (se référant probablement aux alchimistes taoïstes) prennent du cannabis avec du ginseng pour voir des choses qui ne sont pas encore arrivées »

Li Shizhen, encore lui, ajoutait que la combinaison du ginseng et du cannabis permettait de «connaître les affaires des quatre directions» et de traiter les problèmes de mémoire.

Certains symptômes liés au vent et actuellement mis dans la catégorie des maladies mentales, ont été traités avec du cannabis comme le mentionne Sun Simiao dans le Qian Jin Fang  par exemple.

Pour conclure

Le chanvre et la Chine ont une histoire commune qui remonte à plusieurs millénaires. Aujourd’hui encore le chanvre est utilisé pour les mêmes objectifs:

  • l’alimentation (akènes, graines, huiles…)
  • les tissus (vêtements, cordes…)
  • la médecine
  • l’effet « récréatif »

C’est son utilisation en tant que drogue qui fait le plus parler du chanvre et ce problème touche la planète entière.

 

La France est le principal producteur de chanvre industriel (pour l’isolation):

    • laine de chanvre
    • paille de chanvre
    • brique de chanvre (panneau à base de paille de chanvre compressée pour l’isolation)

Elle est aussi un des principaux consommateurs de cannabis en Europe:

  • plus de 11% de consommateurs réguliers
  • plus de 40% de la population française l’a déjà expérimenté parmi les 15-64 ans, pourquoi cette tranche d’âge ? Ils ont peut-être peur qu’on dépasse les 50% avec les mineurs et les seniors. Ça ferait mauvais genres pour un pays où le cannabis est illégal.

En ce qui concerne nos aînés, une récente étude (– ici) a montré que des patients âgés ayant consommés du cannabis ont connu une amélioration de leur qualité de vie au bout de 6 mois.

Par contre, pour nos ados c’est le contraire, ils ont trois fois plus de risques de devenir schizo avant 30 ans !

Que ce soit papy/mamie ou les gamins ce sera compliqué de les raisonner  🙂

Entre les productions américaines qui nous pondent des films sur des usines de production de cannabis, Israël qui mise sur le cannabis pour traiter 27000 patients – ici ou les nouvelles bières aux cannabis canadiennes – ici, on est loin d’en avoir fini avec cette plante.

Bonne énergie !

Fatah

Cet article a 3 commentaires

  1. xiaolaoshi

    Article très relaxant!

  2. Huyên

    Excellent article, très complet et détaillé ! Merci Fatah !

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